mercredi, décembre 31, 2008
samedi, décembre 13, 2008
L'illustration botanique : L'Herbier de la Renaissance, par Claudia Swan

Dessin précis, d'une grande finesse. La beauté du monde saisie par un artiste dont on ignore le nom.
L'Herbier de la renaissance, Claudia Swan. Éditeur Minerva
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jeudi, décembre 11, 2008
Shmuel Charuvi : The Botanist's Brush
Drawings for the Hareuveni 'Floral Treasury of the Land of Israel'
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mercredi, décembre 10, 2008
L'illustration botanique : « Un jardin d'Eden »
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mercredi, novembre 12, 2008
mardi, novembre 11, 2008
Des feuilles pour protéger les massifs
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Toits de branchages
« Pluie, boue, froid, insomnie, faim et soif, isolement, balle, obus. Voilà nos ennemis rangés par ordre de valeur décroissante. La pluie sournoise et lentement cruelle approche. Je la sens rôder dans l’air ; sa robe grise de nuages traîne sur la forêt ; on dirait qu’elle hésite, cherche une place où se poser, joue avec nos craintes.
Un grand silence, un léger tintement ; c’est elle qui tombe. J’entends son premier bruissement sec sur les feuilles des arbres, sur les feuilles mortes, sur le toit de branchages à demi séchés dont nous avons recouvert nos tranchées... Elle tombe à petit bruit, régulière, faussement timide comme versée d’une lente inclinaison par une main prudente... Cela ne sera rien. Une demi-heure plus tard - A petit bruit, tenacement, les gouttes tombent. Elles ne sont ni plus ni moins nombreuses que tout à l’heure, mais le bruit qu’elles font en touchant terre est moins sec, car elles ont progressivement pénétré les feuilles vives, amolli les feuilles mortes, imbibé nos toits de branches. Elles coulent en un long pleur le long des troncs des arbres, avivent leurs couleurs, dégagent les verts et les noirs... »
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dimanche, novembre 09, 2008
« Je traverse maintenant une forêt de bouleaux... »
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jeudi, novembre 06, 2008
L'herbier du docteur Antoine Bras (XIXe siècle)
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Une documentation unique, d'une grande beauté et riche d'enseignements . Sa place est dans un museum. L'herbier sera mis en vente, aux enchères publiques, le samedi 15 novembre à Rodez par Maître Falabrègue. Souhaitons que des scientifiques puissent en faire l'acquisition.L'élégance de ces herbiers anciens, tiges soigneusement séchées et posées sur un papier blanc ou ivoire, est simple à retrouver. Surtout ne chercher aucun effet, la beauté des fleurs et des herbes méprise l'artifice. Leurs lignes parlent d'elles-mêmes, inscrivent leur mouvement.
De simples indications, celles dont on est sûr, écrites sur une étiquette ou dans le coin de la page.
L'herbier du docteur Bras ne craint pas ce curieux recyclage. Mais sa place est dans une collection scientifique. Catherine Gil, qui l'a expertisé, Jean-Pierre Jacob qui le précisait dès octobre sur le site Lot Nature Botanique, sont de cet avis. Comme, n'en doutons point, de nombreux botanistes, des amateurs et tous ceux qui souhaitent que les enseignements donnés par ces pièces remarquables soient accessibles à tous. C'est l'héritage d'une vie d'observation et de recherche, celle d'un homme décrit comme le « vrai père de la botanique aveyronnaise, savant modeste et consciencieux, il herborisa dans tout le département de l’Aveyron pendant un demi siècle »
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Documentation sur la toile :
Le site de la vente où vous pourrez écouter Catherine Gil dans un entretien réalisé par Capucine Bordet. Le savoir d'un expert n'ignore pas la sensibilité. Quelques minutes pour évoquer, avec bonheur. Pensez à regarder en mode plein écran.Tela Botanica
Lot Nature Botanique
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jeudi, octobre 16, 2008
« Le renard se plaît dans la légèreté des ténèbres »
Extrait de Madeleine à la veilleuse
« Le renard se plaît dans la légèreté des ténèbres. Tant que la forêt est dans sa clarté solaire, il repose, paisible, au fond de son terrier. C’est seulement quand toutes les étoiles ont trouvé leur chemin dans le ciel (même si, obscurcies par la brume ou la pluie, ces étoiles n’ont point de regard pour nos espaces) qu’il entreprend ses pérégrinations hasardeuses, voyageur sans destination précise et sans autre guide qu’une imagination aidée ici ou là par les odeurs ou les rumeurs qui hantent la campagne déserte. Une seule exception à ce rituel de la nuit : dans le profond de l’hiver, quand le ciel est bleu et la terre blanche de givre, quand les arbres et les herbes se réjouissent du grand gel qui leur donne la sérénité du monde minéral, il s’aventure volontiers à l’orée des forêts pour célébrer, selon sa folie l’harmonie enneigée de la création : on le voit alors dans sa vêture rousse se livrer à une danse qui n’est pas sans faire songer à celle des vagues se caressant et se recouvrant l’une l’autre au long des sables de la mer. Et, en ce rare moment de l’année où il s’abandonne à la lumière du jour, il traduit en sa chair le mouvement provisoirement suspendu des êtres et des choses que le grand froid confine au grand repos.
Madeleine à la veilleuse : page 30 de l'Hommage à Claude Mettra publié par la revue Verrières. Numéro 2 de la nouvelle série.
Les vivants et les dieux : pour connaître les dates de rediffusion, consulter les programmes de France-Culture.
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mercredi, octobre 01, 2008
L'oxalis corniculée
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.Photo et page d'herbier : Marie-Hélène Le Roux *
J'imaginais la scène : la dame inquiète, le botaniste attentif, courtois, puis confus des conseils qu'il s'entend donner.
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mercredi, août 27, 2008
La chélidoine, Chelidonium majus

Grande éclaire, herbe aux boucs, herbe de l'hirondelle, herbe de sainte Claire, herbe aux verrues, chélidoine des murailles sont quelques uns des noms qui lui ont été donnés. Elle appartient à la famille des Papavéracées.
Celle-ci s'était installée dans un coin du jardin, près des iris. On aperçoit sur la photo le revers des feuilles, d'un gris-vert pâle. Si une tige avait été cassée, on aurait pu voir s'écouler un suc laiteux de couleur jaune. Attention, il est toxique. Il a des vertus curatives - dont celle de soigner les verrues- mais ne saurait être utilisé à la légère.Ses feuilles lobées et arrondies ont inspiré les sculpteurs. Comme le montre l'illustration de la page de garde du Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle de Viollet-le-Duc : dessin ici.
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samedi, août 09, 2008
Les philosophes au jardin...
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vendredi, août 08, 2008
Anémone du Japon
Anemos est le mot grec qui signifie vent. Fleur du vent ? Il joue avec ses longues tiges.
Les anémones du Japon poussent sans souci en sol riche et frais. Elles acceptent les terres argileuses, les emplacements à mi-ombre.
Parmi les variétés à fleurs roses :
'Lady Gilmour', 'September charm' et 'Sérénade' . .
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mercredi, juillet 30, 2008
Jardin de peintre et chambres d'hôte, le long du fleuve
Photos : site de Claire Bianchi Information amicale, et non annonce publicitaire. C'est la saison des vacances. On peut rêver d'harmonie au temps des routes encombrées et des espaces surpeuplés. L'exode rituel et nécessaire peut se penser à un autre rythme. Celui d'un fleuve.
Oui, j'étais heureuse d'apprendre que Claire Bianchi avait ouvert des chambres d'hôte dans sa maison-atelier du quai de Seine.
Saint-Mammès est un village de bateliers, où se mêlent les eaux de la Seine et du Loing. On peut y observer les plantes des bords de l'eau. Milly-la-Forêt n'est pas très loin. Oui, c'est là que se trouve la chapelle des simples décorée par Cocteau. Comme le Conservatoire National des Plantes Médicinales. Plantes à parfum, aromatiques aussi.
La forêt de Fontainebleau si proche, la beauté des jardins du Château. Tant de flâneries, de promenades possibles en partant du 41 Quai de Seine.
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vendredi, juillet 25, 2008
Passions botaniques, une exposition, un ouvrage
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L'exposition a lieu dans le Trégor (Côtes d'Armor), au
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La botanique est une science qui prend son essor avec les grandes découvertes, à partir du XVe siècle. L'exposition retrace l'évolution de cette science étroitement liée aux grandes étapes politiques, économiques et philosophiques de l'histoire du monde occidental.
Belles apprivoisées de nos jardins, évadées de contrées lointaines et mystérieuses, parfois depuis l'aube de notre ère, ou bien découvertes hier à peine... Quelle merveilleuse aventure que celle des plantes.
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dimanche, juillet 20, 2008
Les plantes messicoles
Ce sont les plantes sauvages associées aux moissons. Certaines sont fleurs de l'Histoire, comme le bleuet, le coquelicot. Présentes depuis des siècles, les voilà menacées et appelées mauvaises herbes. .
« Un groupe de bénévoles de la Société de sciences naturelles du Tarn et Garonne a réalisé ce printemps un excellent guide d’identification des messicoles de ce département.* » ll est destiné à tous ceux qui s'intéressent à la botanique. Chacun peut l'utiliser à son niveau.
Cet ouvrage a été réalisé par Marylin Mouillerac, Nicolas Georges, Jean-Louis Grouet et Liliane Pessoto. Il peut se télécharger, gratuitement, sur le site Lot Nature et Botanique.
Distrait sans doute. A-t-il songé aux prénoms que nous porterions s'il avait remplacé durablement le calendrier grégorien ? Chère Orcanette, mon doux Topinambour, mes amitiés à Fromental...
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lundi, juillet 14, 2008
Le 14 juillet côté jardin
« Dans mon village, avoir la main verte et dompter son potager pour en faire des merveilles, c'est quasiment un pré-requis pour s'installer, et s'insérer.
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vendredi, juillet 11, 2008
Le térébinthe, Pistacia terebinthus
Photos : greffer.net * .
C'est un petit arbre présent dans tout le bassin méditerranéen ** : térébinthe, pistachier térébinthe, turpentine tree ou terebinth anglais, tremithia de Chypre. Il dépasse rarement 5 mètres de hauteur. Naturellement il aime les sols secs et le soleil de ses terres d'origine. Sa croissance est lente. Son écorce est gris pâle. Sa floraison: des dégradés de beige rosé avant les grappes pourpres qui se transformeront en fruits.
En incisant son écorce on recueille une résine transparente couleur d'eau. Celle de Chypre est renommée, et citée depuis des temps anciens. Dioscoride en parlerait... non, je n'ai pas vérifié. Une information à prendre avec des pincettes.
La térébenthine peut être obtenue à partir d'autres essences. C'est son nom qui précise leur origine géographique ou végétale :
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« Térébenthine de Hongrie; fournie par le pinus sylicstris. Térébenthine de Judée; liquide blanchâtre, un peu opaque, d'une couleur verte ou jaune , d'une saveur amère et acre, d'une odeur forte et aromatique. Elle découle de l'amyris opobalsamum.
Térébenthine du mélèze. Térébenthine du sapin.
Térébenthine de Strasbourg. (...)»
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Extrait du ' Dictionnaire des termes de médecine, chirurgie, art vétérinaire' de Louis Jacques Bégin. Publié en 1823.
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Ouvrages botaniques, traités de médecine ou de commerce, les références sont nombreuses :
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« Il y a une autre huile tirée de la réfine du mélefe , du fapin, ou du térébinthe qui croît dans l'ifle de Chypre ; on l'appelle huile de térébenthine. Elle eft encore fore bonne à retoucher les tableaux , Se principalement pour mêler avec l'outremer Se les émaux, parce qu'elle fert à les étendre & qu'elle s'évapore auffi-tôt. Lorfqu'on, ufe de cette derniere, il n'eft pas nécef- faire de mêler beaucoup d'autre huile dans les couleurs avec celle- ci , parce qu'elles ne ferviroient qu'à la faire jaunir. »
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samedi, juin 21, 2008
Potins mondains : goupil
ou la mode d'été chez les botanistes
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lundi, juin 16, 2008
L'herbier des philosophes, Jean-Marc Drouin
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dimanche, juin 15, 2008
En juillet, diviser les iris
C'est en été qu'il faut diviser les iris. Au fils des années les iris dits 'des jardins' développent un réseau serré de rhizomes. Une aubaine pour les herbes sauvages qu'il devient impossible de déloger.
Les plantes s'affaiblissent, les floraisons sont moins généreuses. Tous les cinq à six ans - à vous d'observer quand intervenir exactement- il est nécessaire de refaire les massifs . Mieux vaut se munir d'une fourche-bêche (la triandine savoyarde), afin de ne pas blesser les rhizomes... et les lombrics qui se promèneraient..
Il faut enlever tout le bloc, feuillage, racines, en une seule fois ou d'avantage si les iris sont très nombreux. Vous ne garderez que les rhizomes sains et couperez les feuillages avant de replanter. La plantation peut se faire quelques jours plus tard. Oui, vous avez le temps de distribuer vos plants. Surtout ne les laissez pas au soleil.
Vous trouverez une vidéo explicative très bien faite sur le site du Journal des femmes
Photos (de bas en haut) : Iris ensata 'Nemuri Jishi' Iris ensata 'Royal Banner Iris ensata 'Rose Queen' D'autres images sur le site Un jardin de vivaces
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mardi, juin 03, 2008
Pluie sur un jardin d'Espagne
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jeudi, mai 15, 2008
Le voyage des plantes
Aux Jardins de Valloires les 30, 31 mai et 1er Juin
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dimanche, mai 11, 2008
Petite pimprenelle, Sanguisorba minor
Elle aime le soleil et accepte la mi-ombre. Si elle est acommodante côté exposition, attention côté sol : il doit être bien drainé. La pimprenelle est une vivace qui se resème facilement. Oui, toute seule, une merveille pour les jardiniers paresseux mais qui aiment offrir de jeunes plants.
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