jeudi, janvier 21, 2010

Arbres l'hiver



Près des maisons un espace arboré où dominent les tilleuls.  Bientôt ils seront taillés.  Seuls les gourmands ont gardé des feuilles.  Feuillage éphémère.

Marcescent : qui se fane et se dessèche sans se détacher de la plante. Les feuilles dites marcescentes, telles que celles de certains chênes, demeurent fixées aux branches, à l'état sec, une partie de l'hiver (PLANTEFOL, Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p. 157).



6 commentaires:

Zoë Lucider a dit…

Joli terme "marcescent"pour un effet étonnant. cette année mes cerisiens ont gardé leur feuilles, marcescentes. Est-ce grave docteur

Elisabeth.b a dit…

L'automne a été si doux. Il n'a gardé que quelques feuilles j'imagine.
Mais peut-être est-ce un extravagant qui rêve de ressembler à un charme.

Comme vous j'aime ce mot de marcescent. Il désigne les espèces dont c'est une caractéristique constante.
Comme ce charme ou ce chêne.

Jean Pierre J. a dit…

"constante" c'est à nuancer.

Devant ma fenêtre à 10 métres, 3 chênes côte à côte: actuellement deux sont dépourvus de feuilles, le troisiéme conserve son feuillage tout l'hiver (intéressant pour les oiseaux)

Chaque chêne de mon entourage a ainsi une personnalité. L'un d'entre eux, plus loin, n'aura ses feuilles que tardivement, au début juin.

Ce sont des chênes" hybrides" de caractère !!

Comme je les aime !!!!

Elisabeth.b a dit…

Nuancer la constance, quel joli programme !

Jean Pierre J. a dit…

Mais c'est bien la réalité, lorsqu'on essaye de nommer des plantes ou des animaux. Essayer de mettre un nom à une Orchidée par exemple, lorsqu'on sait qu'elles peuvent s'hybrider facilement (voir les lectures de Donna actuellement)
C'est bien la réalité aussi dans la vie et en particulier dans notre vie de tous les jours. C'est bien difficile d'ailleurs tout au long d'une vie, d' assurer la constance de nos attitudes et de nos opinions. Il peut y avoir "des fondamentaux" (le vilain mot à la mode, mais suivant le contexte, çà peut être nuancé.

Bon après midi

Elisabeth.b a dit…

Je partage votre point de vue.
Quant à l'identifiaction exacte d'une plante, je ne m'y risque que rarement. Dans mon jardins lamiers sauvages et cultivés s'allient pour me jouer des tours, me poser des colles.
J'avais lu, avec plaisir, le dernier billet de Donna. J'apprécie beaucoup son blog.