mercredi, avril 14, 2010

La forêt de Katyń, près de Smolensk...


Katyń. Source photo : Mémorial de Smolensk

Les forêts ne sont pas seulement lieux de beauté. Leur terre garde en elle le sang des hommes. Lieux de crimes, lieux de massacres.

Il fallut tant d'années pour que soit reconnu celui de Katyń. Faut-il qu'un avion frôle la cime des arbres, que tout un pays soit en deuil, pour qu'une Europe jusque là réticente prononce ce nom ?
La forêt de Katyń, près de Smolensk.


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4 commentaires:

L.N a dit…

Je vous conseille donc la lecture de cet article sur cette même forêt : http://www.anthropiques.org/?p=1043

Elisabeth.b a dit…

Merci à vous. Je me permets d'attirer votre attention sur un autre article, de Sylvestre Montgrenier : Katyn et l’hémiplégie historique française.

Il commence par cette citation, extraite de Stanislas, le dernier poème de Karol Wojtyla :

« La terre suit son cours devant nos vitres, et de même les arbres et les champs. Et la neige scintille sur les branches, puis tombe au soleil. Et tout redevient vert, d’un jeune vert, puis d’un vert mûr, et finalement le vert s’éteint comme une chandelle. La terre polonaise défile, avec ses verts, ses automnes et ses neiges. Un promeneur les admire il est difficile de les voir d’un bout à l’autre. Et un oiseau ne peut pas voler si facilement, mais un avion traversera cet espace en une heure — la patrie le contiendra en elle. »

À lire ici

Elisabeth.b a dit…

Et à propos du film de Wajda, si étrangement accueilli en France, une page sur le site de Dialogues France-Europe centrale

Elisabeth.b a dit…

Le lien vers le site Anthropiques semble ne plus s'ouvrir.
Le voici mis à jour : Topologie funeste