Illusion d'optique dans un jardin ami
La pluie a alourdi les branches de l'albizia. Elles se courbent. Pause sous une cabane improvisée. Le paysage s'y regarde comme d'une fenêtre aux volets entr'ouverts. Contours délimités par les végétaux. Limites tout en souplesse. Regardé de là, le feuillage de l'oranger du Mexique semble encore plus développé. Presque exubérant. Un jardin familier. Aller simple, au retour deux pas de côté. Pour se glisser sous l'arbre. Métamorphose.
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Un peu plus loin, près d'un tuteur oublié, un liseron a poussé. Il s'y est enroulé. Le plus naturellement du monde, comme s'il était posé là pour lui. Végétation éphémère. Mais nul n'est pressé de l'arracher.
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3 commentaires:
Oh, comme vos mots sont jolis ! ils sont magiques... si vous les écrivez à la main sur une feuille blanche la page deviendra feuillage !! j'ai lu votre billet sur l'expo à Meise, cela me tente très fort et j'habite pas loin.
Merci aussi pour ce beau chant d'automne. A bientôt !
"la" page deviendra feuillage, elle le deviendra... bien sûr, c'est une astuce de femme ;-)
Merci à vous Claire. Mais je n'ai pas su traduire cet enchantement. Un paysage familier brusquement transformé pour deux pas de côté.
L'exposition de Phet Cheng Suor doit être très belle.
Je rêve de voir un jour L'Arbonie de Jephan de Villiers.
Magies du Nord.
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