Mimosa
On imagine mal le Midi sans ses mimosas, et pourtant...
« Monsieur Cels est le premier en France qui ait cultivé cet arbre ou arbrisseau, originaire de Botany-Bay, dans la nouvelle Hollande; il fut introduit dans son riche et beau jardin en 1792.
Ventenat, le premier, l'a décrit et figuré en l'an 1800, dans son ouvrage botanique intitulé Jardin de Cels; et je ne vois pas que depuis ce temps il ait fait de grands progrès, ni qu'on l'ait beaucoup multiplié malgré la beauté de son feuillage, l'abondance et la disposition peu commune de ses fleurs qui, paraissant dès le mois de février, ont encore l'avantage de répandre une odeur très agréable.
Ventenat, le premier, l'a décrit et figuré en l'an 1800, dans son ouvrage botanique intitulé Jardin de Cels; et je ne vois pas que depuis ce temps il ait fait de grands progrès, ni qu'on l'ait beaucoup multiplié malgré la beauté de son feuillage, l'abondance et la disposition peu commune de ses fleurs qui, paraissant dès le mois de février, ont encore l'avantage de répandre une odeur très agréable.
Cela peut venir de ce qu'il n'a point encore donné de graines, et de ce que de touts les moyens essayés pour le multiplier, les marcottes ou le couchage sont le seul qui ait eu quelque succès.
Il serait donc à désirer qu'un amateur, résidant dans nos départements méridionaux , s'emparât de cet arbre pour le cultiver en pleine terre; là sans doute il déploierait une autre vigueur que celle qu'il a montrée jusqu'à présent dans notre climat de Paris, où les plus grands individus qui y existent n'excedent pas la hauteur de 3,25o millimetres (10 pieds ). Sa culture est très facile puisqu'il suffit de lui donner de bonne terre de bruyère pure, et de le serrer en très bonne orangerie pour l'hiver. »
Il serait donc à désirer qu'un amateur, résidant dans nos départements méridionaux , s'emparât de cet arbre pour le cultiver en pleine terre; là sans doute il déploierait une autre vigueur que celle qu'il a montrée jusqu'à présent dans notre climat de Paris, où les plus grands individus qui y existent n'excedent pas la hauteur de 3,25o millimetres (10 pieds ). Sa culture est très facile puisqu'il suffit de lui donner de bonne terre de bruyère pure, et de le serrer en très bonne orangerie pour l'hiver. »
Herbier général de l'amateur. JL A Loiseleur-Deslongchamps (1816)
4 commentaires:
Je crois que c'est la même chose pour le palmier.
La réponse doit être dans ce livre...
Le mot seul éveille en moi une envie de parties de cache-cache, des vergers alentour, du massey ferguson rouge qu'on peut conduire sur les genoux de papy...
Longtemps que je ne faisais que passer, sans prendre le temps de laisser un mot. J'aime toujours autant vos plantes des jardins et chemins :) Belle journée!
Merci. Belle soirée, belle journée à vous.
Enregistrer un commentaire