jeudi, novembre 11, 2010

« Il ne reste pas un brin de verdure; mais une terre grise de poudre »

27 août 1916

Pense que de chaque côté des lignes, sur une largeur de un kilomètre, il ne reste pas un brin de verdure; mais une terre grise de poudre, sans cesse retournée par les obus: des blocs de pierre cassés, émiettés, des troncs déchiquetés, des débris de maçonnerie qui laissent supposer qu'il y a eu là une construction, qu'il y a eu des «hommes »...

René Pigeard (Lettres de poilus).



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