Perceptions du paysage, échos
A. Lorenzetti /JEA
Énigme éphémère. Décryptage à rebours. Il commence sur le dernier temps.
La troisième image est celle d'une photo que je découvrais. Je ne l'avais jamais vue. Pourtant elle me semblait familière. Les courbes de la colline, les plants parallèles, les arbres et les arbustes sagement alignés, ce paysage qui semblait dessiné...
Je n'eus pas à m'interroger longtemps. La grâce des coïncidences. La veille au soir j'avais repris un livre. Son sujet : les fresques du palais communal de Sienne peintes par Ambrogio Lorenzetti. Je m'étais attardée sur les détails d'une campagne très semblable.
Entre ces deux paysages, huit siècles. La Provence, l'Italie. Un champ de lavande près du Ventoux, les vignes de « la Bonne cité-République ».
Source : photo de JEA. Voir ci-contre le lien vers son blog Mo(t)saïques.
Détails de la fresque de Lorenzetti, « Les Effets du Bon et du Mauvais Gouvernement ». Mur est, les routes de « la campagne sûre ».
Détails de la fresque de Lorenzetti, « Les Effets du Bon et du Mauvais Gouvernement ». Mur est, les routes de « la campagne sûre ».
Scans de l'ouvrage de Randolph Starn (Éditions Hazan).
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4 commentaires:
Grâce à vous, nous avons un oeil dans le passé revenant et l'autre dans un récent présent. L'alchimie de leurs deux fragilités se conjuguerait-elle au plus que parfait ?
Grâce à vous. Le chemin était évident, mais sans votre perception d'un paysage je ne l'aurais jamais emprunté.
Fragilité ou intemporel ?
Douceur des lignes, travail des hommes, qui s'accordent.
Bonheur de constater que certains paysages résistent encore à la dévastation.
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