lundi, mars 19, 2007

Nature et peinture, de l’importance des jardins à Rome. Conférence

C'est à Bordeaux, demain 20 mars. Rencontre au Musée d'Aquitaine Nature et peinture, de l'importance des jardins à Rome par R.Flahaut Le jardin devient paysage, poussé jusqu’aux raffinements les plus complexes,obéissant aux lois et à la volonté de l’Homme. Renseignements au 05 56 98 05 84 ou sur www.lesmardisdelart.fr Source : Librairie Mollat.
...

vendredi, mars 16, 2007

Une figue domestiquée il y a plus de 12 000 ans

...


Des nouvelles de cet arbre merveilleux, le figuier... « Les professeurs Ofer Bar-Yosef (Harvard), Mordechai Kislev (Bar Ilan) ont (...) découvert une figue domestiquée, 10,500 ans avant JC (...) D’une part, cette découverte permet d’antérioriser de 1000 ans supplémentaires la domestication des plantes par les Hommes. D’autre part, cette plante a été découverte lors de fouilles archéologiques à Gilgal, près de Jéricho, au sein de la culture des Natufiens.

Il semblerait donc que selon les données archéologiques actuelles, le berceau de la révolution agricole ait été situé dans la vallée du Jourdain, entre Jérusalem, Jéricho et Qumran.» Un fruit retrouvé. Des hommes s'employaient à domestiquer des espèces sauvages. Songeaient-ils déjà à les améliorer ?

Source : DÉCOUVERTE DU PLUS VIEUX VILLAGE AGRICOLE AU MONDE EN ISRAËL
Israel Valley
...

mardi, mars 13, 2007

Une grenouille qui rivalise avec un bœuf, cela s'est vu... mais un chévrefeuille qui se prend pour un chêne ?

Théoriquement il n'y a plus de chévrefeuille dans ce jardin. Ce matin deux lianes se moquent de mes théories. Elles affichent ces feuilles découpées. Pour m'intimider ? Mais ce n'est pas une explication très botanique.
Photo prise au niveau du sol.
...

samedi, mars 10, 2007

Sauvages ou cultivées : les ficaires
Ranunculus ficaria

Ranunculus ficaria 'Brazen Hussy'
Même feuilles satinées en forme de cœur. Sur la première photo : une variété cultivée au feuillage étonnant. La seconde photo montre des ficaires installées dans le jardin. La terre lourde et humide leur plait, comme les parties ombragées.
Les fleurs sont sensibles à la lumière. En fin d'après midi, elles se referment. Elles se sont tournées vers l'Ouest. Parmi les autres espèces cultivées, il existe une variété 'Salmon white' aux fleurs blanc-crème.

mardi, mars 06, 2007

Vive les vivaces !
Promenade dans une pépinière en Bigorre

Depuis la cour de l'exploitation, derrière les grilles d'un gris-vert bleuté, on voit les champs. J'aime cette proximité. Les fleurs sauvages ne sont jamais loin. Les plantes vivaces cultivées dans cette pépinière n'en sont-elles pas que les cousines, proches ou lointaines, choyées, sélectionnées, apprivoisées ?
Ne... que. Oui je sais c'est très impoli. Que le plus indigné me jette la première fleur. Mais seulement si l'espèce est pérenne. Et compatible avec le climat et la terre de mon jardin. Belles vivaces, elles offrent un aperçu de la diversité végétale. Des obtenteurs de talent ont même joué avec elle, comme en témoigne cette Viola odorata 'Cœur d'Alsace'.
Ces plantes méritent plus de place au jardin. Souvent faciles d'entretien, quelques gestes suffisent, commodes à multiplier, on les retrouve saison après saison. Comme les plantes sauvages, beaucoup semblent disparaître l'hiver. Période de repos où se préparent de nouvelles floraisons, de nouveaux feuillages. Un impératif : tenir compte lors du choix de la nature de la terre, de l'exposition et du climat dont la plante a besoin. Les coups de cœur extravagants sont autorisés. À condition de pouvoir recréer les conditions favorables à une croissance harmonieuse.
Nous sommes à la fin de l'hiver. Déjà des fleurs s'épanouissent : violettes; hellébores, ficaires au feuillage pourpre et sombre. De jeunes pousses déterminées et bien rangées transforment les serres en jardin miniature. Dans des pots circulaires, les feuillages des œillets forment des coussins réguliers. C'est la photo ci-dessous : Dianthus 'Nyewoods Cream'. Chaque variété porte un nom précis. Dans quelque temps celle-ci justifiera la sienne.
J'hésite devant les aromatiques. Les romarins sont déjà en fleur. Quelle sauge choisir ? Il me faudra revenir. Imprudente je n'ai pas réfléchi. Préparer une liste. Seule façon de résister à cette envie d'emporter de tout. Car je ne possède pas des hectares...
Parmi les vivaces originaires des Pyrénées, je n'ai toujours pas décidé quelles variétés je prendrai pour le jardin. Ce sera plus facile au moment des floraisons. Un érodium ? Un géranium ? Le Geranium endressi 'Wargrave Pink ' aux pétales d'un rose délicatement saumoné ?
Brusquement des centaines de grues cendrées dans le ciel. Il en vient de tous côtés. Leurs cris emplissent l'espace. Un long moment je les regarde. Attention qui tient de l'enchantement.
Oui, il me faudra revenir dans cette pépinière proche des champs. Aujourd'hui j'ai regardé. Une autre fois je choisirai. ... Je longe de nouveau le beau mur de galets. Venus du ruisseau proche ? Apportés de plus loin ? Que de soins et savoir-faire il a fallu pour l'édifier. ... Pour mieux réfléchir, choisir... hésiter, il y a aussi le site des pépinières. On y trouve des conseils. Et bien sûr des photos. Lisez ces pages d'un excellent professionnel qui connait ses plantes. Attardez-vous sur les variétés de sauges, ornementales ou condimentaires. Regardez bien les graminées. Trop souvent méconnues, elles dessinent d'autres jardins. Rêvez, soyez logiques, qu'importe, découvrez. Belle visite virtuelle à tous. ...
Ruisseau de Sanous
65500 Vic-en-Bigorre