Déjà en Israël les fleurs de l’amandier
Photo : Eli Zahavi, courtesy of Piki Wiki Israel
En Israël, des amandiers à perte de vue.
Loin des floraisons, dans les champs traversés ce matin les mêmes tons, les mêmes contrastes. La neige avait laissé des traces sur la terre sombre. Elle n'était pas pétales. Il faudra attendre la fin de l'hiver pour se réjouir de telle fête.
Les fleurs de l'amandier craignent le gel. Le choix de la variété à planter est déterminant : précoce, tardive, mi-tardive. Adaptée à la région où l'arbre vivra. Cette règle respectée, il pousse jusqu'en Alsace.
Belle d'Aurons, Béraude, Rabasse, Fournat Brézenaud, Tournefort ou Primorsky. Quelques noms parmi des centaines de variétés. Oui, il est plus facile de s'y perdre que d'en sélectionner une. On peut demander conseil, à un pépiniériste, à un amateur. On peut aussi se laisser charmer par les sonorités d'un nom. Au point d'en oublier le climat ? Non.
Amande : « Fruit de l'amandier, enfermé dans une coque à écale de couleur verte, de parure oblongue, de saveur douce ou amère (dans les formes sauvages). »
Seconde photo : Salhedine (Wikimedia).
Ailleurs sur ce blog : une photo de Myriam Amsallem, une autre d'Adjaya.
Un très bel arbre sur une place de Doué-la-Fontaine, dans le Maine-et-Loire.
3 commentaires:
En Languedoc, pas encore...
L'hiver est froid (relativement) et long cette année.
Les amandiers en fleurs, c'est un premier signe du printemps dans le paysage.
Pour ça que j'en ai planté un dans le Quercy, sans trop rêver sur les amandes, que les écureuils trouveront bien avant moi :-)
Le mien, j'ai retrouvé sa trace, est un Lauranne.
Conseillé par "mon" pépiniériste-marchand local (quercynois, donc).
A suivre...
Vous me donnerez de ses nouvelles ? De celles de l'amandier.
Si vous n'avez pas de cerisier, j'échangerais bien mes merles contre vos écureuils.
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