jeudi, novembre 12, 2009

Arbres en ville

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Malgré son harmonie et l'ocre rosé de la façade le bâtiment reste étrange. Vide, déserté. Abscence perceptible. Elle s'inscrit sur la pierre. Le seul signe de vie n'est que reflet. Celui d'un arbre dans un jardin qui lui fait face.
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Plus loin un parc. Des feuillages encore verts ou brunis.
Mais au détour d'un chemin, un écureuil. Il marche comme on danse. Nous sommes quatre à nous immobiliser. Il traverse l'allée puis se dirige vers une maison. J'échange deux mots avec l'homme le plus proche de moi. Il a presque oublié les mots. Mais nous nous saluons. Une même observation nous a réunis un instant.
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4 commentaires:

JEA a dit…

Le ballet de l'écureuil sur les mortes feuilles...

claire a dit…

délicatesse de l'image et fragilité de l'instant, merci Elisabeth

Frasby a dit…

"Il marche comme on danse... "
On a juste envie de rester là des heures...
Tout est là.
Merci !

Mademoiselle d'enfer(t) a dit…

Vos mots portent bien les images... très beau (et simple pourtant)