Au XVIIIe siècle, des terriers illustrés

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L’aubépine vient fort bien dans la plaine. L’épine noire, la ronce, l’églantier, le houx, le troène, le chèvrefeuille et le sureau, se mêlent dans la plupart des haies. On les taille au printemps. Beaucoup de jardins et de hautins en sont entourés.
Dans les coteaux, les haies sont moins belles. On emploie aussi les fossés. Dans les montagnes, il n’y a presque pas de clôtures. En quelques endroits seulement, on trouve des fossés, rarement des haies vives.» .
Pierre-Toussaint de La Boulinière
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I La société rurale
II La Vie Quotidienne
III Le travail à la campagne .
Les terriers sont précieusement conservés aux Archives départementales des Hautes-Pyrénées. Quant à l'auteur de ces dessins, il « pourrait bien être le sieur Arnaud Marin d’Espouey, abonnateur (rédacteur) des deux cadastres. »
Esparros a depuis acquis d'autres lettres de noblesse. Son nom est de ceux qui donnent courage quand revient l'inacceptable : c'est celui d'un maquis. .