Des plantes couvre-sol en guise de gazon: les violettes
Pourquoi laisser trop de place au gazon, ou à l'herbe coupée court? Il ne s'agit pas seulement de limiter l'entretien, mais aussi de favoriser la vie. Le jardin refuge pour de minuscules insectes, sans oublier quelques limaces, des escargots.
Si un hérisson vient à passer, il appréciera.
Sur la première photo, les violettes. Elles se sont approprié l'espace. On peut marcher sans craindre d'abimer leur feuillage. Elles acceptent les chaises-longues. L'ombre les protège et dispense d'arroser. Un seul impératif, observer quelles plantes se resèment. Ce sont parfois des arbres. Si on oublie les insecticides et les poisons violents, les semis spontanés sont nombreux.
Près des hortensias, coupés presque à ras du sol en attendant d'être déplacés, une fougère.
À côté, mais invisible sur la photo, le très jeune figuier.
Celui qui prendra place dans un pot en attendant un autre destination. D'où vient-il?
Les feuilles des violettes poussent si généreusement qu'il est parfois nécessaire de tondre. Taille haute, qui n'est disgracieuse que quelques jours. Nulle évaporation, nulle érosion à redouter, et, si on s'assied à même le sol, la douceur d'un feuillage.
2 commentaires:
Joli ! Même dans un jardin suspendu, dans les bacs ou les pots, je trouve des invitées "spontanées". Cet été, la cymbalaire des murs, ou ruine de Rome, s'est installée sous les hortensias en pot, je l'y ai laissée, elle ne semble pas empêcher ceux-ci de commencer à fleurir.
Bel été à vous, Elisabeth, ravie de retrouver vos pousses vertes.
Heureuse de vous lire Tania! La cymbalaire est une très jolie plante. Je ne pense pas qu'elle dérange vos hortensias. Elle protégera la terre, façon gracieux paillis.
C'est amusant d'observer qui s'invite. De la terre dans pot, arrosée de temps à autre, on regarde, on garde, on jette, c'est selon.
Je vous souhaite à mon tour un bel été.
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