dimanche, octobre 18, 2009

Les coloris d'automne et la fraîcheur des nuits

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Certains automnes les feuilles passent du vert au brun, puis tombent. Sans s'être nuancées d'autres coloris. La sécheresse n'en est pas nécessairement la cause.
« La façon dont les teintes apparaissent dépend de la température des nuits au début de l’automne. »
« Si l’arbre est «surpris» par des températures qui passent brusquement au-dessous de zéro, les feuilles changent rapidement et prennent de belles couleurs. Si le temps est doux, en revanche, elles tournent lentement et deviennent brunes.»
Extrait d'un article du quotidien suisse Le Temps : La chaleur ternit l'automne (30 septembre 2009). Les archives du journal sont accessibles à tous. Il suffit de s'enregistrer. C'est ici.
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6 commentaires:

claire a dit…

Ici près de la forêt de Soignes, les arbres tournent au brun mais je suppose qu'il n'est pas trop tard pour qu'un coup de froid les surprenne et les fasse rougir...

Elisabeth.b a dit…

Aïe... Je croise les doigts. Mais nous ne sommes plus au début de l'automne. Ce qui peut compromettre l'efficacité du procédé.
Belle journée à vous Claire.

Sophie a dit…

C'est donc pour cela... Je me faisais justement la réflexion que cette année l'automne était terne...
Merci pour ces explications. Une raison de plus (s'il en était besoin !) pour tout faire pour essayer de ralentir le réchauffement climatique.

Elisabeth.b a dit…

Bonjour Sophie, merci de votre visite. J'ai admiré les cenelles d'aubépine sur votre blog.

Le réchauffement climatique... il n'est pas impossible que la responsabilité humaine soit surestimée. Présomption ? Autres raisons ? Il existe des théories divergentes à ce sujet. Mais un seul discours est accepté. Une information, vulgarisation intelligente, serait nécessaire. Faite par des scientifiques et non des politiques. L'écologie est une science et non un fond de commerce.
Les mages alarmistes m'inspirent la plus grande réserve.

L'histoire du climat est complexe. Oui, je rêve d'une information sérieuse... et à ma portée.
Une certitude : quand mes belles ancêtres ont vu la fin de l'ère glaciaire, ma petite automobile n'y était pour rien. Croyez que cela m'attriste. J'aurais tant aimé faire un geste.

claire a dit…

Je crois comme vous Elisabeth que le comportement humain n'est pas la seule cause du réchauffement climatique mais il y contribue largement et cela déjà est une raison suffisante d'un mea culpa collectif.
Ne soyons pas dupes quant à la récupération politique... cependant, l'excès de la responsabilisation, la peur de l'urgence a du bon aussi dans la mesure où elle fait réagir plus vite et plus fort. La possibilité du "geste" et son utilité existent!
Ceci dit, "question couleur" j'ai espéré un r(o)ugissement des arbres mais vous avez raison , c'était trop tard et quand les feuilles sont jaunes elles ne passent plus au rouge !! les peindre, voilà un geste possible ;-))

Elisabeth.b a dit…

Vraiment je ne suis pas certaine que les hommes aient l'importance qu'ils se donnent. L'histoire du climat est si complexe.
Vous allez me trouver impossible, mais je trouve que bien des mea culpa... sont une façon de se donner bonne conscience. De plus c'est assommant. Un cardinal à la rigueur. S'il sait faire tournoyer sa jolie robe rouge.

Des informations d'où toute source contradictoire est exclue ? Non.

Quant aux feuilles, j'observe des brunissements. Mais aussi de beaux dégradés. Les plus extravagantes sont les vignes-vierges.
Feuilles se desséchant pour l'une. Pourpres et rouges pour l'autre. Les deux sur des murs protégés et à 3km de distance.