mercredi, janvier 16, 2008

' La reconnaissance du vivant ' : oiseaux et flore des rivages mazoutés

Photos : M. D.

Le mépris de la vie peut être tel qu'il faut nommer 'vivant non-commercial' la splendeur du monde. Rivages dévastés non par la marée, mais par les tonnes d'hydrocarbures déversées dans l'océan.
...
On nomme 'accident, catastrophe' ces prévisibles naufrages de bâtiments mal entretenus, inadaptés qui transportent en leurs cales de quoi détruire faune et flore, richesses marines invisibles à nos yeux ou animaux et végétaux d'un paysage familier. Le granit lui-même en reste marqué.
'Vivant non commercial'. La mention a été nécessaire. En sera-t-il tenu compte ? C'est aujourd'hui que le Tribunal de grande instance de Paris rend son jugement dans le procès de l’Erika. Est-ce aujourd'hui que s'inscrira cette reconnaissance ? Je pense aux mots de Victor Hugo choisis en avril dernier par Maître François-Xavier Kelidjian, avocat de la LPO* pour conclure sa plaidoirie :
« Rien n’arrête une idée dont le temps est venu »

3 commentaires:

Elisabeth.b a dit…

Le préjudice écologique a été reconnu. Une avancée sur le chemin.
Voir article de la LPO

Jean Pierre J. a dit…

Petite avancée. Provisoire ?.
Le chemin est long. Et ça ne concerne que les côtes.Et c'est du spectaculaire. Il y a des pollutions bien plus insidieuses.

Je suis ces questions depuis plus d'un demi siècle.Et je m'étonne de la lenteur des progrès s'il y en a.

Elisabeth.b a dit…

Il y en a, de minuscules. Pour combien de destructions irrémédiables ?
J'aimais me baigner dans les rivières. En l'écrivant j'ai l'impression d'avoir plus d'un siècle.