' La reconnaissance du vivant ' : oiseaux et flore des rivages mazoutés

Le mépris de la vie peut être tel qu'il faut nommer 'vivant non-commercial' la splendeur du monde. Rivages dévastés non par la marée, mais par les tonnes d'hydrocarbures déversées dans l'océan.
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'Vivant non commercial'. La mention a été nécessaire. En sera-t-il tenu compte ? C'est aujourd'hui que le Tribunal de grande instance de Paris rend son jugement dans le procès de l’Erika. Est-ce aujourd'hui que s'inscrira cette reconnaissance ? Je pense aux mots de Victor Hugo choisis en avril dernier par Maître François-Xavier Kelidjian, avocat de la LPO* pour conclure sa plaidoirie :
« Rien n’arrête une idée dont le temps est venu »