mercredi, août 27, 2008

La chélidoine, Chelidonium majus

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Grande éclaire, herbe aux boucs, herbe de l'hirondelle, herbe de sainte Claire, herbe aux verrues, chélidoine des murailles sont quelques uns des noms qui lui ont été donnés. Elle appartient à la famille des Papavéracées.

Celle-ci s'était installée dans un coin du jardin, près des iris. On aperçoit sur la photo le revers des feuilles, d'un gris-vert pâle. Si une tige avait été cassée, on aurait pu voir s'écouler un suc laiteux de couleur jaune. Attention, il est toxique. Il a des vertus curatives - dont celle de soigner les verrues- mais ne saurait être utilisé à la légère.

On prépare des décoctions avec ses feuilles séchées. Là encore, pas de cueillettes intempestives et d'auto-médication sauvage !
La chélidoine fleurit au printemps, en été et jusqu'en automne. C'est une plante annuelle. Elle apparaît quand viennent les hirondelles et disparaît au moment où elles partent.

Ses feuilles lobées et arrondies ont inspiré les sculpteurs. Comme le montre l'illustration de la page de garde du Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle de Viollet-le-Duc : dessin ici.
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1 commentaire:

Arlette a dit…

Elle est très utile, et fort décorative. Je l'apprécie