dimanche, avril 24, 2011

Dans une feuille de chélidoine...


Sur un même pied de chélidoine des fleurs, des fruits, de délicats boutons.  Trois étapes en un même temps.
Et un jour, une feuille soigneusement repliée. 


Quelques contorsions pour mieux l'observer : un cocon s'y cachait.  J'ai touché légérement un lobe arrondi. C'était trop.

Une fine araignée a étiré ses pattes et est sortie, à la façon d'un bernard-l'ermite.  Une photo, mais floue, inutilisable.

 


samedi, avril 23, 2011

En attendant la pluie



La terre brune des labours a pâli. Le paysage retrouve des harmonies de janvier.

Au jardin, les escargots (suite)



Les feuilles et la feuille

vendredi, avril 22, 2011

Au jardin, les escargots






À l'abri du soleil, protégés par les feuillages.




mardi, avril 19, 2011

A la recherche de nos arbres perdus en Provence, Magali Amir

 Mûrier noir au printemps. Photo Wouter Hagens (wikimedia).

Le mûrier noir, le sorbier domestique, l'amandier, le figuier.

Publié aux éditions Alpes de Lumière
Présentation de l'éditeur :

« A la manière d’un détective, Magali Amir s’est lancée sur les traces de ces quatre arbres autrefois familiers de l’homme en Provence : le mûrier noir, le sorbier domestique, l’amandier et le figuier. Qu’ils soient encore présents dans le paysage, voire dans les cultures, comme l’amandier, ou déjà quasiment oubliés, comme le mûrier noir, elle a dû se livrer à une enquête de terrain méticuleuse, suivant des pistes incertaines ouvertes par l’écrit ou l’oral, interrogeant nombre de témoins pour reconstituer patiemment la vie qui gravitait autour de ces arbres amis de l’homme.
Un livre à lire si on s’intéresse à ce que fut, dans nos régions, l’agriculture pauvre. Mais plus encore, un livre à lire comme un cri d’alarme sur la perte inéluctable et rapide – en deux ou trois générations à peine – des savoirs du monde rural. Ne nous y trompons pas : avec l’oubli de nos pratiques culturales, c’est chaque fois un pan entier de notre mémoire culturelle qui s’effondre, inexorablement.

 

lundi, avril 18, 2011

Au bord de l'eau


Les orties ont envahi l'espace.  Des boutons d'or, des chélidoines, sans doute une grande berce.

On ne pouvait s'approcher sans se faire piquer. 
Un lieu où revenir mieux équipée.
Une chaleur inhabituelle a favorisé la v
égétation. Une zone encore sauvage. 
J'aime l'araignée et j'aime l'ortie.

N’avez-vous jamais eu Comme une soudaine envie de voler ?


Aquarelle de Thierry Dedieu

Plume de Carotte est un éditeur sérieux, qui offre des réponses à nos interrogations les plus quotidiennes :
Comment vivre avec une licorne
Comment louper son jardin sans complexe.

Nouveau titre, nouvelle réponse : que faire quand il vous vient Comme une soudaine envie de voler ?

« Et si la nature était une source d’inspiration ?
En observant le comportement des animaux ou certains phénomènes naturels, on peut peut-être apprendre à voler, à se déplacer silencieusement et à moindre effort, à trouver mille et une astuces pour s’accrocher, se coller, se hisser, se glisser… » (Extrait de la présentation de l'éditeur)


Comme une soudaine envie de voler
Par Magnus Philodolphe Pépin
Par Thierry Dedieu
Éditions
Plume de Carotte


mercredi, avril 13, 2011

La Poste fête la terre

      
Dessin de Catherine Dubreuil pour La Poste

Pour la fête du timbre, quatre nouvelles éditions. Autant de belles réalisations. Le texte qui suit est très largement emprunté à La Poste.


Le carnet Terre

On a demandé à neuf artistes quelle était leur visions de la terre, ce qu'elle représente, ce qu’elle évoque pour eux. Chacun a répondu, dans le style qui lui est propre. Douze timbres mats, au toucher agréable, réalisés en papier coton.


Les artiste : Henri Galeron, Corinne Salvi, Christelle Guénot, Jeanne Elizabeth Maupin, Henri Galeron, Jacqueline Duhême, Corinne Salvi, Catherine Dubreuil, Martin Jarrie, Henri Galeron, Nicolas Vial, Emmanuelle Houdart.

lundi, avril 11, 2011

Après la pluie...


... non pas le beau temps, la comtesse de Ségur est loin, mais des corolles qui s'ouvrent doucement. 

La pluie...



La pluie de nouveau et une lumière insuffisante. Les pâquerettes refusent d'ouvrir leurs corolles.

Prés et pelouses s'ornent de minuscules boutons blancs.  Légers comme les fleurs du gypsophile dans un bouquet. Brume fleurie à l'échelle champêtre.

Les horloges végétales tiennent compte du temps qui passe et du temps qu'il fait. Quand la précision complique la lecture...

lundi, avril 04, 2011

The Royal Flowermonic Orchestra ?

À Londres, en mars dernier, le Royal Philharmonic a donné un concert devant un public choisi, quoi qu'inhabituel. Un parterre... de fleurs.
  
Vivaces, géraniums, fuchsias ont écouté (?) pendant trois heures les musiciens au grand complet. Ni les uns ni les autres ne se sont départi de leur délicieux self-contrôle.
J'ignore si à l'entracte les végétaux ont été arrosés de thé.
Mais est-il utile à leur croissance ?

Le but de cette manifestation hautement culturelle était de la favoriser.