mardi, décembre 14, 2010

Présenter ses vœux avec des dessins botaniques...


Angélique. Dessin d'Éliane Haroux-Métayer

Le temps des échanges de vœux approche. On peut préférer aux cartes où ils sont déjà imprimés des modèles plus simples.  Les Éditions de Terran proposent des séries représentant des plantes, finement dessinées.

Trois collections : Plantes sauvages, Compagnon végétal et Médicinales.

Parmi les espèces représentées : le lis martagon, le narcisse, la pensée des champs, la pensée sauvage, la  consoude, le coquelicot, l'églantier, le frêne...
À découvrir ici .


dimanche, décembre 12, 2010

Gelée




Moins visible sur la pulmonaire dont le vert se nuançait de gris, le gel souligne les contours dentelés des benoîtes. Il accentue les formes. Le feuillage des ficaires se dessine nettement. En forme de cœur, margé de blanc par les gelées en hiver.


lundi, décembre 06, 2010

Comment « Louper son jardin sans complexe »


Oïdium, détails d'une planche de l'Encyclopédie Brockhaus et Efron (Russie)


Ce livre, loin de viser à l'exhaustivité, car le champ de l'échec est infini, apportera, on l'espère, sa pierre à l'édifice. Et s'il suscite des envies mais aussi de la persévérance dans la bévue, la maladresse et l'insuccès, il aura rempli sa mission. Et s'il échoue, ce sera finalement un succès en creux. Avec un moral pareil, tout est permis.


Sergio Émilson donne le la ♪. Cet ouvrage est destiné à ceux qui imaginent qu'une plante s'étiole parce qu'ils n'ont pas la « main verte » et qui désirent persévérer dans leur croyance. Un jardin désastreux cela se perfectionne.

Irrésistible. Ah l'appel des grands ancêtres chasseurs-cueilleurs, le bio c'est beau, la bêtise du mois... rien n'est oublié.
Un livre drôle, utile, toutes tendances confondues. Comment s'obstiner côté nigauderies, ou comment les éviter. Chacun son clan (non ce n'est pas un ouvrage ethnique).


Louper son jardin sans complexe
Sergio Émilson
Éditions Plume de carotte



dimanche, décembre 05, 2010

Herbière

Pour Merula

Selon Messire Antoine Furetière* :


HERBIERE.

Vendeuse d'herbes. Herbiere des halles.
On appelle aussi Herbieres, ces petites païsannes qui vont à l'herbe, et qui derobent les herbes des prez , si on n'y prend garde.

 
* Abbé de Chalivoy, de l’Academie Françoise, dans son Dictionnaire Universel contenant généralement tous les mots du françois, tant vieux que modernes.
 

samedi, décembre 04, 2010

Clef des champs ou clef des songes ? (2)


Magritte, Le blanc-seing (National Gallery of Art, Washington ).

Mots entendus transcrits au petit (et avec) bonheur, hésitation, distraction, voici quelques « expressions-clés » qui ont mené des lecteurs vers ce blog. Parmi celles qui m'ont charmée :

Des graines de chants pour oiseaux et une graine de jardin belge.
Un appel de saison : sauvons les serres d'automne.
Une recherche inquiète, celle du méchant loup de bois.
Une énigme : un herbière. La marchande d'herbes, l'herbière des halles ? Un herbier ? Simple faute de frappe ? Quel dommage.

Un billet précédent :
ici.


mercredi, décembre 01, 2010

Le monde oublié des plantes paysannes



 
Un livre d'Élisabeth Trotignon

Quatrième de couverture :

« Depuis toujours, la plante accompagne l'homme au quotidien. Dans son histoire, elle lui est surtout utile : aliment, médicament, vêtement, habitation...Mais elle est aussi connue pour ses liens avec un territoire, des savoirs-faire, ou cet empirisme qui, d'une certaine manière, définit le paysan d'hier. Longtemps, elle fut de la campagne. Mais aujourd'hui, passée à la ville, placée dans un champ large qui sort du quotidien besogneux d'hier, elle s'ouvre à des usages nouveaux - industriels, cosmétiques, de décor et de consommation -, parfois déconnectée de son environnement. 

Depuis les temps néolithiques jusqu'à notre modernité mondialisée, découvrez l'histoire de la plante utilisée : d'abord proche, complice du pragmatisme paysan puis s'éloignant, virtuelle presque, à mesure que se font sentir les effets de "la grande bifurcation" des dernières décennies. »