samedi, juin 21, 2008

Potins mondains : goupil
ou la mode d'été chez les botanistes

Pour Donna, pour Jean-Pierre Jacob *
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Je n'ai pas l'image de celui qui fredonnait :
Derrière chez nous y a un étang,
trois beaux canards s'y vont nageant.
Y en a deux noirs, y en a un blanc.
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V'là l'bon vent, v'là l'joli vent,
v'là l'bon vent, ma mie m'appelle.
V'là l'bon vent, v'là l'joli vent,
v'là l'bon vent, ma mie m'attend.
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Non, je ne vous le chante pas ♪♪♪
Je ne suis pas Colette Renard moi !
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Leurs blogs : Tamansari2, Bouriane verte

lundi, juin 16, 2008

L'herbier des philosophes, Jean-Marc Drouin

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Présentation de l'éditeur : « Science " aimable " et populaire, art d'effeuiller la marguerite, la botanique, devenue partie prenante de la recherche en biologie, a longtemps été le lieu d'affrontement de grandes querelles philosophiques auxquelles prirent part Leibniz et Rousseau, Goethe, Coleridge ou Condorcet. Le système sexuel développé dans la Philosophie botanique de Linné n'offusqua pas seulement la très puritaine Encyclopaedia Britannica, il inspira aussi diverses classifications zoologiques, voire - à Auguste Comte - une classification des sciences au parfum végétal bien marqué. Quant à Charles Darwin, on ne s'étonnera pas de le trouver ici penché sur primevères et orchidées, trouvant dans la botanique quelques idées-forces de sa théorie. Au terme de cette excursion très rousseauiste, on se prend à penser que, s'il n'y eut jamais, comme le disait Kant, de " Newton du brin d'herbe ", le végétal eut cependant de patients observateurs, de hardis théoriciens et de merveilleux penseurs.» Le 10 juin, Alain Veinstein s'entretenait avec Jean-Marc Drouin, invité de son émission Du jour au lendemain. On peut encore écouter leurs échanges, ici. Jean-Marc Drouin
L'herbier des philosophes Seuil - avril 2008
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dimanche, juin 15, 2008

En juillet, diviser les iris

Photos : Bernard Lacrouts

C'est en été qu'il faut diviser les iris. Au fils des années les iris dits 'des jardins' développent un réseau serré de rhizomes. Une aubaine pour les herbes sauvages qu'il devient impossible de déloger.

Les plantes s'affaiblissent, les floraisons sont moins généreuses. Tous les cinq à six ans - à vous d'observer quand intervenir exactement- il est nécessaire de refaire les massifs . Mieux vaut se munir d'une fourche-bêche (la triandine savoyarde), afin de ne pas blesser les rhizomes... et les lombrics qui se promèneraient.
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Il faut enlever tout le bloc, feuillage, racines, en une seule fois ou d'avantage si les iris sont très nombreux. Vous ne garderez que les rhizomes sains et couperez les feuillages avant de replanter. La plantation peut se faire quelques jours plus tard. Oui, vous avez le temps de distribuer vos plants.

Surtout ne les laissez pas au soleil.
Les iris ne se plantent pas trop profondément, la partie supérieure des rhizomes doit affleurer la terre. Vérifiez les exigences de chaque variété, en tenant compte de la nature du sol qui, dans tous les cas, doit être bien drainé.
Vous trouverez une vidéo explicative très bien faite sur le site du Journal des femmes

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Photos (de bas en haut) : Iris ensata 'Nemuri Jishi' Iris ensata 'Royal Banner Iris ensata 'Rose Queen' D'autres images sur le site Un jardin de vivaces

mardi, juin 03, 2008

Pluie sur un jardin d'Espagne

Photos : Jacqueline

Une amie m'a rapporté d'Espagne ce beau présent : des images de jardins. Ici ceux de l'Alhambra. Premières photos.
Une terre longtemps colonisée garde trace des envahisseurs. De l'occupation arabe restent de magnifiques jardins. Ils ont été modifiés au cours des siècles. Une succession de jardins différents et l'exubérance de la flore méditerranéenne.
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La Promenade des Cyprès, Paseo de los Cipreses, la Terre non Irriguée Secano, les Jardins de Saint François, Jardines de San Francisco, noms et paysages changent. On retrouve les buis taillés.
Est-ce la pluie, cette lumière voilée ? Malgré la beauté du lieu on songe qu'il n'était pas qu'harmonie, jardins et musique de l'eau.
On songe à ce tableau d'Edmond de Boislecomte : 'Palier des exécutions à l'Alhambra de Grenade'.
On songe au décret terrible qui porte son nom. Romances sépharades, Romancero Gitano, mélodie des chants et des mots. On songe à Lorca.
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Se les vio caminar…
Labrad, amigos,
de piedra y sueno, en el Alhambra,
un tumulo al poeta,
sobre una fuente donde llora el agua,
y eternamente diga :
el crimen fué en Granada ! en su Granada !
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Antonio Machado : El crimen fue en Granada.