Flore en ligne

Merci à Olivier Gaubert pour ses photos

C'est un site visuel, né d'une passion, comme le définit son auteur. Photos de plantes rencontrées lors de promenades et voyages. Mais chacune est identifiée. Et son nom botanique, son nom vernaculaire comme celui de la famille à laquelle elle appartient figurent au-dessus de l'image.

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Une mise en page soignée et sobre, pour mieux mettre en valeur les végétaux présentés. Sur ces pages on refuse les effets mais non la recherche. Un bleu-gris sert de fond à un texte, chaque fleur est saluée d'un titre aux couleurs de ses pétales.

...L'index du site permet d'utiliser différents critères pour trouver une plante. Par son nom latin ou français, sa famille botanique ou couleur de ses fleurs. Cette dernière est très utile si on hésite sur un nom, ou si on souhaite l'apprendre.

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Une autre page répertorie des flores en ligne :

«flores généralistes ou thématiques, régionales ou mondiales, monographies d'une famille, d'un genre ou d'une espèce, banques de photos et moteurs de reconnaissance, tous ces sites ont un point en commun : ils proposent des images de bonne qualité de plantes sauvages spontanées ou bien de plantes cultivées mais de type naturel .»

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À noter : des pages consacrées à la flore de la Dominique, «petite île très peu connue située entre la Martinique et la Guadeloupe. Elle n'a rien à voir avec la République Dominicaine qui elle se trouve à l'est d'Haïti. »* J'y ai trouvé la plante ci-dessus, bijou de perles : Scleria latifolia, zèb kouto.

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Les autres photos : Anemone nemorosa, anémone des bois, anémone sylvie et Caltha palustris, le populage des marais, jaune vif.

Le site : Flore en ligne

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* Merci à Olivier pour ces précisions, oui, je m'étais trompée d'île..

Ce n'est pas un végétal, mais quelle grâce...

Photo de Myriam Amsallem de Jérusalem

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Dans un post précédent, je parlais du Parc des gazelles. Cette photo y a été prise il y a deux mois. Elle est si belle, si émouvante, je n'ai pu résister. Et les végétaux sont là, branches protectrices.

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Rosa, rosa, rosam... Dictionnaires botaniques sur la toile

Ceux-ci sont à télécharger, sur le site Freelang. Extrêmement bien faits : il est possible d'y ajouter des mots, de les modifier, comme de créer des listes pour apprendre. Lors du premier téléchargement, il faut aussi installer le logiciel. Pour l'instant :

Anglais botanique (Ali Msahé) Latin botanique (Gérard Dumont) ... Et si vous le souhaitez, vous pouvez créer d'autres dictionnaires et les mettre à la disposition de tous en les soumettant au site, entièrement consacré aux langues du monde.

Si précieuse, l'Eau : Вада (biélorusse) se prononce comme Voda (tchèque, serbe), น้ำ (nám) (en thaï)...

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Mousses au dessus d'un muret

Le mur serait bien triste et banal sans les mousses qui s'y sont installées. Mousses et lichens. Ce sont des plantes que je connais peu. J'espère seulement qu'aucune main ne viendra les arracher ou pire y déverser des produits dangereux pour la végétation proche. Quel reproche pourrait-on faire à ces végétaux colorés ? Faire glisser les jours de pluie ? Mais je n'ai jamais remarqué d'acrobates dans ce quartier.

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Le printemps à Jérusalem

Photos de Myriam Amsallem de Jérusalem. Merci à elle, toda raba. ...

Le bonheur de recevoir cette image. Fleurs d'amandier. En Israël c'est le premier arbre qui offre ses floraisons. Certaines blanches. D'autres roses. Toutes disent les promesses et la splendeur du printemps qui vient.

Sur une branche un oiseau-mouche. Contrepoint bleu-vert aux pastels du ciel et des fleurs.

Cette photo a été prise vendredi dernier dans La vallée des gazelles. 'Un îlot de nature préservé en pleine ville'. À Jérusalem. Des gazelles y vivent en toute liberté. Plus belles qu'en un rêve : regardez avec quelle élégance celle-ci surgit des buissons. Jusque dans les couleurs, variations comme en musique.

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Pensez à cliquer sur les photos pour les voir en plus grande dimension.

Même là, le format du blog m'a obligée à les réduire.

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Paysage bleu, hiver

En fin d'après-midi, vers cinq heures. Il y a deux jours. Juste avant que ne vienne le brouillard.

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Camellia japonica, après le gel

Un camélia du Japon. Habituellement ses fleurs sont d'un rouge vif framboisé.

La neige et le gel, une nuit il fit jusqu'à -10 degrés, ont modifié la couleur des pétales. Rouge-brun, pourpre, taches jaune safrané, je découvre un camaïeu de teintes que le soleil souligne. Les pétales sont affinés. Ils ont perdu leur velouté. Tout un réseau de nervures se dessine Ce sont les nuances rouille qui dominent. Il faudrait un peintre pour les nommer. Ces fleurs sont très belles. Il m'est arrivé d'en laisser sécher. Elles gardèrent longtemps le même aspect. Loin de l'arbuste où je les cueillis, elles semblaient faites de papier de soie.

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Soutenir Tela botanica

J'ai simplement souhaité relayer une information, c'est une initiative toute personnelle. Je me suis inscrite sur ce réseau il y a plusieurs années. Internet ne peut remplacer ni les livres, ni l'étude et l'observation. Mais quel outil quand on y trouve cette qualité. Des informations contrôlées sont plus que jamais nécessaires au temps où on peut écrire si facilement sur des supports publics. Sur la photo : une euphorbe cultivée, j'ai oublié le nom de la variété... les fleurs roses de pulmonaires dont le feuillage est peu visible. Et une ficaire.

Tela pour toile. Tela botanica c'est un réseau botanique francophone. Il réunit des botanistes confirmés et des amateurs. Liens précieux, connaissances partagées. Chacun y a sa place. Le bonheur d'apprendre, allié à l'exigence nécessaire. Dans un article publié en 2002 j'ai trouvé cette présentation de l'association par Michel Briand. Sous forme d'interview. En voici un extrait : « Pourquoi cette association (...) ?

La botanique aujourd'hui est très peu enseignée à l'école. Pourtant, on en a besoin dans tout ce qui concerne la protection de l'environnement, la forêt, les produits pharmaceutiques ou les biotechnologies par exemple. Mais la nature est souvent reléguée à un second rang… Tela vise à essayer d'établir un lien entre tous les botanistes individuels amateurs, chacun dans leur coin, les associations botaniques qui en général sont très régionales, et les institutions concernées par la botanique que se soit le Muséum, les Conservatoires Botaniques, les réserves naturelles, les parcs nationaux et régionaux, etc.

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Pourquoi vous êtes vous intéressés à l'outil informatique et au web ?

Le pari, en partant d'une situation ou les associations qui couvrent le terrain sont en général vieillissantes, a été d'essayer de chercher un nouveau public en utilisant internet pour toucher les jeunes que l'on retrouve dans les universités, les écoles et qui sont branchés informatique, mais souvent peu inscrits dans le cadre associatif. C'est un moyen de pouvoir les contacter facilement avec un outil qu'ils connaissent bien. Le deuxième constat c'est que les personnes âgées, de par l'influence de leurs enfants ou de leurs petits enfants ont un PC chez eux, accèdent à Internet. Internet était le moyen de faire se rencontrer deux types de populations qui jusqu'à maintenant ne se rencontraient pas, ou peu. Et qu'est ce que "cela fait" Tela-botanica ?

Le principe de fonctionnement est celui d'un réseau coopératif. L'idée de base est que chacun peut contribuer au réseau en amenant ses compétences, dans des tas de domaines différents. Notamment par des listes de discussion, lorsque quelqu'un cherche le nom d'une plante, où bien l'endroit où on peut la trouver, il pose la question dans le réseau et des tas de gens vont pouvoir répondre. Il y a bien d'autres choses que cela, c'est aussi monter des projets collectifs sachant que l'apport de chacun est une libre contribution et que l'ensemble des données est restitué à tous. C'est le principe du don individuel auquel tout le monde peut bénéficier en retour.

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Est-ce que tu peux donner un ou deux exemples de projets ?

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Jusqu'à maintenant, en France, il n'existait pas d'index qui faisait la liste de toutes les plantes qui existaient avec leur nom scientifique, tous leurs synonymes ainsi que leur nom en français, anglais, espagnol, italien…. Etablir cet index a représenté un très gros travail (...)»

Suite sur le site I3C

POURQUOI SOUTENIR LE RÉSEAU ?

« L'association Tela Botanica emploie 2 salariés à plein temps pour l'animation du réseau et la maintenance de son site Internet. Elle tire son financement de diverses ressources, notamment des subventions publiques (en réduction constante !), du mécénat et des dons qui lui sont accordés par les membres du réseau.Aussi, votre soutien financier est-il très important. Vos dons constituent une marque de reconnaissance, mais aussi un gage d'autonomie et d'indépendance de notre action au bénéfice de la botanique francophone.»

Davantage d'informations sur le site Tela botanica ...

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Internet nous a habitué à la belle générosité de ceux qui partagent leur savoir. Mais ce fonctionnement a un coût. Il est si simple d'y faire face, en fonction de ses possibilités financières naturellement. Ce qui importe c'est d'être nombreux. Vous savez, ces petits fleuves qui font grandes rivières. Et merci à Jean-Pierre Jacob. Je crois que ce sont les petites gouttes d'eau de la Bouriane verte qui m'ont donné envie de faire cette information. Et peut être ce blog. C'est si mystérieux les cheminements.

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